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La FAQueer

Le lexique doux, fier et utile

La FAQ qui répond aux vraies questions (et désarme les fausses)

Parce que t’as le droit de pas tout savoir.
Parce que parfois, t’as pas osé demander.
Parce que même nous, on révise.
Voici quelques questions réponses ou définitions rapides, accessibles et non-exhaustives (et sans jugement).

Besoin d'aide ?

Noahtia est aussi là pour ça.

N’hésite pas à nous contacter en cas de besoin.

Non.
C’est un lieu pensé pour les personnes LGBTQIA+, mais ouvert à tou·te·s.
Tant que tu respectes les gens, leurs identités, leurs espaces, leur tranquillité (et leur eyeliner)…
T’es le·la bienvenu·e.

Pas besoin d’avoir coché une case sur un formulaire d’orientation pour avoir ta place ici. Juste celle du respect.

NeuroA, c’est l’abréviation de neuroatypique.
Ça regroupe les personnes dont le cerveau ne fonctionne pas exactement selon les normes dites “neurotypiques” :
autisme, TDAH, troubles dys, hypersensibilité, anxiété chronique, TOC, etc.

Ici, on ne pathologise pas, on adapte et on écoute.
Volume, rythme, interactions, lumière… on reste attentif·ves. Et on est toujours preneur·ses de suggestions.

Tu bois un mocktail de fou, un soda, un jus, une infusion — et tu kiffes quand même.
On te demandera jamais “t’es sûr·e ?”, ni “mais juste un verre…”.
Chez nous, la pression, c’est au bar, pas sur tes choix.

Tu peux venir comme tu veux, tant que ça fait du bien à ton cœur et pas de mal à quelqu’un d’autre.
Que tu sois en armure de Saint Seiya, en robe à paillettes, en jogging tie and dye ou en mode “je suis encore en questionnement vestimentaire” : on valide.

Tu peux demander gentiment. Et tu peux aussi te tromper, t’excuser, et faire mieux la prochaine fois.
C’est pas grave de pas tout savoir. Ce qui compte ici, c’est la volonté de respecter.

Parce que parfois, on a besoin d’espaces entre nous. Pour respirer autrement, pour parler librement, pour danser sans être regardé·e comme une anomalie.

Mais ça ne veut pas dire qu’on exclut pour exclure. On crée des temps pour tou·te·s, et des temps pour certain·es. C’est pas un privilège, c’est une respiration.

Viens. On t’explique. On t’accompagne. On joue avec toi.
Tu n’as pas besoin d’être expert·e en JDR ou en jeux de société.
Et si tu veux juste regarder et rigoler, c’est validé aussi.

C’est un endroit où :

  • tu peux exister sans avoir peur d’être moqué·e, corrigé·e ou nié·e.
  • ton identité est respectée, pas débattue.
  • les comportements oppressifs sont recadrés, pas tolérés.
  • on prend soin les un·es des autres, et du lieu.

Pas une utopie parfaite. Mais un espace où on essaie fort.

On intervient. Sans violence, mais sans flou non plus.
Le respect, c’est non négociable. Le staff est formé, réactif, et toujours à l’écoute.
Et si tu te sens en insécurité ou mal à l’aise : tu viens nous voir. On est là pour toi.

Oui, et c’est très bien comme ça 💖

  • L comme Lesbienne
    Une femme (cis ou trans) qui aime les femmes (cis ou trans).
    Pas une phase. Pas une absence d’hommes. Juste de l’amour et du désir entre femmes.
  • G comme Gay
    Un homme qui aime les hommes. Mais parfois aussi un terme générique pour parler des gens queer (même si c’est pas toujours idéal, d’où les autres lettres).
  • B comme Bi
    Une personne attirée par plus d’un genre, pas obligatoirement à parts égales.
    Et non, c’est pas “hésiter”. C’est être multiple.
  • T comme Trans
    Une personne dont le genre n’est pas aligné avec celui qu’on lui a assigné à la naissance.
    Homme trans, femme trans, non-binaire… le mot “trans” est un parapluie, pas une case fermée.
    Et au fait : être trans, c’est pas une question d’opérations. C’est une question d’identité.
  • Q comme Queer
    Un mot autrefois insultant, aujourd’hui réapproprié.
    C’est l’idée de refuser les normes (de genre, d’orientation, de sexualité, de société).
    C’est large, libre, fluide. Comme un drap qui flotte dans le vent au-dessus d’un canapé en cuir rose.
  • I comme Intersexe
    Une personne née avec des caractéristiques sexuelles (génitales, hormonales, chromosomiques…)
    qui ne correspondent pas aux définitions médicales “standard” du corps masculin ou féminin.
    Être intersexe, ce n’est pas être “entre les deux” ou “trans”, c’est une variation naturelle du vivant.
  • A comme Asexuel·le / Aromantique
    Asexuel·le = peu ou pas d’attirance sexuelle (et ça ne veut pas dire “pas de libido”).
    Aromantique = peu ou pas d’attirance romantique (mais pas forcément solitaire).
    Certain·es sont les deux, d’autres ni l’un ni l’autre. L’important, c’est le consentement, pas la norme.
  • + pour toutes les autres lettres qu’on n’a pas encore mises mais qui comptent :
    Pan, non-binaire, genre fluide, demi, agenre, etc.
    C’est un plus qui dit “on oublie personne”.
  • Pansexuel·le : attiré·e par les personnes, indépendamment de leur genre. Oui, c’est différent de bi. Non, c’est pas “pareil en plus woke”.
  • Non-binaire : personne qui ne se reconnaît pas (ou pas complètement) dans le genre “homme” ou “femme”.
  • Genre fluide : personne dont le genre peut changer avec le temps, le mood ou le vent solaire.
  • Agenre : personne qui ne s’identifie à aucun genre.
  • Drag : performance artistique autour du genre, du costume, du maquillage. Pas forcément lié à l’identité de genre ou à l’orientation sexuelle.
  • Coming out : moment où on choisit de dire une vérité sur soi. Pas une obligation. Et surtout, un droit.
  • Misgenre / Deadname : appeler quelqu’un par le mauvais pronom ou son ancien prénom. Ça peut blesser. On fait attention, on s’excuse si on se trompe, et on fait mieux ensuite.

Dis-le avec douceur, sans imposer, sans insister.
Ici, on valorise l’intention de bien faire, pas la perfection.
Et si tu veux apprendre, on peut te filer des ressources, des conseils, ou juste t’écouter.

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